SPORT
Solène, championne de France de Taekwondo
Solène Avoulette est une championne de taekwondo qui a grandit à Bagneux. Nous l’avons rencontrée dans le cadre du projet “Valeurs olympiques en 2.0” mené par Tous au Web, l’OBS et le COMB.
Solène et le taekwondo, une histoire d’amour
Solène a 23 ans. Elle a commencé le taekwondo à 8 ans, car elle était timide et sa maman voulait l’aider à prendre confiance en elle grâce au sport. Elle s’est inscrite dans le club de son cousin, au COMB de Bagneux, pour s’entraîner avec lui. Elle a fait sa première compétition à 10-11 ans.
En classe de seconde, elle est entrée à l’INSEP. C’est un centre d’entraînement olympique et paralympique, où elle a fait du sport-études.
C’est une grande école où on trouve tous les sports olympiques. Il y a un lycée, des études supérieures, une cantine, des médecins.
Crédit photo: COMB Bagneux
Extraits de l’interview de Solène Avoulette par les élèves des classes de CM1-CM2.
Les JO 2024
Son palmarès
Elle est championne de France des moins de 21 ans, championne de France senior, et championne d’Europe des moins de 21 ans.
Elle a songé à arrêter après les jeux olympiques de Tokyo parce qu’elle n’a pas été choisie pour participer aux jeux. Elle a quand même continué et a décidé de se battre. Pour pouvoir participer aux Jeux de 2024, elle participe à plein de compétitions pour gagner des points.
Comment on vit quand on est championne de France ?
Le taekwondo n’est pas un sport reconnu, on le voit peu dans les journaux et à la télévision. Solène trouve ça dommage, car c’est un beau sport, assez spectaculaire, et elle espère qu’à force il y a aura plus de moyens et de reconnaissance pour ce sport.
Comme les compétitions ne suffisent pas pour vivre, Solène travaille pour Bagneux. Elle est éducatrice sportive et a signé avec la ville un contrat, qui lui permet de travailler une journée dans la semaine, et le reste du temps à s’entraîner pour les Jeux Olympiques. En plus, elle entraîne aussi des enfants au taekwondo dans son club de Bagneux, le COMB.
Le taekwondo, un sport de précision
En entraînement, les filles et les garçons peuvent faire des combats entre eux mais pas en compétition. Il y a des compétitions pour les garçons et des compétitions pour les filles, elles sont organisées par catégories d’âge et de poids.
Quand un adversaire touche le plastron, il gagne un point.
Il y a des capteurs dans le plastron et dans les pitaines qui mesurent où on tape et avec quelle puissance. Si on ne tape pas au bon endroit ou avec la mauvaise force, le point n’est pas compté.
Un combat dure 3 rounds de deux minutes, il faut marquer un maximum de points.
La tenue de taekwondo s’appelle un dobok. Par dessus, les combattants portent des protections. Il y a :
- des mitaines pour les mains,
- des pitaines pour les pieds,
- un casque,
- et un plastron.
Voir aussi l’interview de Christine NGUYEN, arbitre internationale de taekwondo.
Le programme “Valeurs Olympiques en 2.0 est un projet mené par Tous au Web en partenariat avec l’OBS (Office Balnéolais du Sport) et le COMB (Club Olympique Multisports de Bagneux).
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